Jean-Louis Daligaux, International Business Development Consultant chez Zaion nous explique l’intérêt d’utiliser une solution de callbot.
Jean-Louis Daligaux, International Business Development Consultant chez Zaion nous explique l’intérêt d’utiliser une solution de callbot.
Pouvez-vous nous présenter Zaion en quelques mots ?
Zaion, créée il y a moins de 5 ans, est très rapidement devenue une scale-up. Implantée dans 4 pays européens, nous traiterons cette année entre 15 et 20 millions d’appels avec nos callbots.
Zaion compte près de 100 collaborateurs, presque tous localisés à Paris, mais nous avons également un bureau à Madrid et un bureau à Francfort.
Nous combinons un ensemble d’expertises clés pour la performance de nos solutions :
Deux raisons, je pense :
Nous échangeons avec la plupart des assureurs dans les différents pays dans lesquels nous nous développons.
Les tendances de fond que nous observons sont les suivantes :
– Maîtriser la conformité du discours pour respecter des procédures internes et des réglementations de plus en plus exigeantes
– Connaître en détail la voix du client
– Former et accompagner les téléconseillers ainsi que leurs superviseurs
Nous disposons aujourd’hui de trois types de callbots qui sont plébiscités par les assureurs :
– Un accueil en langage naturel beaucoup plus qualitatif et surtout sans aucune attente
– Une orientation beaucoup plus efficace (sans erreurs de routage)
– D’échanger avec l’appelant pour l’identifier et qualifier sa demande de manière structurée, sans délai d’attente
– De pousser vers le téléconseiller un flux (mail ou création de tâches) qui lui permettra de traiter en différé la demande du client, sans avoir besoin de rappeler celui-ci dans au moins 50% des cas
Comme dans tous les secteurs, nous avons besoin de nous interfacer avec :
Pour que nos callbots aient accès aux informations pertinentes, puissent fournir des informations qualitatives ainsi que transférer les appels à un téléconseiller en toute fluidité lorsque c’est nécessaire.
Avec certains de ces acteurs ou bien leurs intégrateurs, nous développons des partenariats qui intègrent une dimension technique, bien entendu, mais qui vont bien au-delà et nous amènent aussi à répondre en commun à des appels d’offres, du fait de la complémentarité de nos solutions/approches.
Nous développons aussi des partenariats spécifiques avec des éditeurs de backends dédiés au secteur de l’assurance. En effet, quand nos clients assureurs souhaitent automatiser de bout en bout des processus, l’interfaçage avec leurs outils est clé et certains éditeurs de logiciels assurance ont choisi de développer autour de leur solution cœur un ensemble de solutions partenaires. Compte tenu de notre parfaite connaissance du secteur de l’assurance, Zaion est la solution qu’ils retiennent.
Le premier facteur clé de succès est une vraie volonté de faire (un POC est en général voué à l’échec, parce que le callbot doit pouvoir traiter un volume significatif d’appels clients sur une durée de plusieurs mois pour que ses bénéfices puissent être constatés).
Selon le cas d’usage (notamment en ce qui concerne les bots de traitement), il faut aussi que les APIs, avec le ou les systèmes de gestion de l’assureur, existent pour que le bot puisse avoir accès aux informations et les utilise pour permettre l’automatisation du traitement des demandes.
On croit souvent à tort que l’un des obstacles est la résistance des collaborateurs qui craignent d’être remplacés par les bots et de perdre leur emploi. Dans les faits, ce n’est jamais le cas, dans la mesure où les téléconseillers constatent en instantanément une diminution du nombre d’appelants dans leur file d’attente et donc du stress engendré par les objectifs de productivité. Les demandes répétitives et sans grande valeur ajoutée ne leur sont plus adressées ce qui leur permet de gérer des cas plus intéressants, de revaloriser leur métier et d’égayer leur quotidien.
Pour la Matmut, qui est l’un des principaux assureurs mutualistes français, nous avons déployé en une semaine un bot de débordement qui a permis au tout début du premier confinement, de soutenir 55 000 collaborateurs en télétravail ne pouvant pas recevoir les appels téléphoniques et donc les demandes des clients. En général, celles-ci ont été traitées dans l’heure qui suivait. Ce bot est toujours en service, dans une logique de débordement (il ne prend plus que 1 000 appels / jour au lieu de 25 000 pendant le confinement), et il a traité à date 1,5 million d’appels.
Pour Génération, qui est l’un des principaux courtiers délégataires de gestion français en assurance santé avec 2 millions de personnes protégées, nous avons déployé l’ensemble de nos solutions et sommes parvenus à automatiser 30% de tous les appels clients en un an et demi.
Dans 5 ans l’automatisation des demandes clients à l’aide de l’IA dans le secteur de l’assurance se sera généralisée et aura couvert les 30 à 50% de demandes automatisables.
C’est le volet « Human-AI collaboration » qui prendra le relais, avec deux solutions :